De Tupiza à Uyuni : Sur la piste des joyaux boliviens

 

La frontière bolivienne passée, le projet prend une autre tournure. Même si le nord argentin est une bonne transition vers les contrées indigènes, un gouffre sépare la Bolivie de son homologue Argentine. Une majorité de la population vit de son propre commerce, souvent équivalent à un petit stand proposant légumes, confiseries ou matériel. Même si la Bolivie recèle de minerais convoités (fer, argent, borax, silicium) ils y sont seulement extraits pour ensuite être transformés dans les pays industrialisés. La richesse des paysages de l’Altiplano (plateau entre 3500 et 4500 m d’altitude) facilite la bonne marche du toursime. Depuis Tupiza, les jeeps partent à l’assaut des pistes sinueuses. Démarrage vers les joyaux boliviens.

 

 

A 4000m d’altitude, le moindre glacier pointant son sommet mérite une photo. Malheureusement, le moindre effort essoufle aussi rapidement les corps , le manque d’oxygène appauvrit votre cerveau.

 

 

 

Les couleurs de la piste oscillent et contrastent avec le ciel souvent tumultueux en cette saison. Les nuages dégorgent leur humidité en fin de journée, laissant le temps de profiter des horizons lointains.

 

 

Les principales ressources naturelles boliviennes sont exploitées par les entreprises minieres. Le Borax, minerai du bore, ressemble aux crsitaux de sel. Il est notamment utilisé dans l’industrie du verre, la metallurgie et l’industrie du nucléaire.

 

 

L’activité géothermique (énergie du sol) est bien présente. On sent la cordillière qui bouillone, surtout en profitant des sources d’eau chaude a 4300 m d’altitude.

 

 

A deux pas de la frontière chilienne, le Laguna Verde complète la palette de couleur. Son teint bleu pastel provient de la présence d’arsenic, toxique pour l’être humain. La baignade n’est pas conseillée…

 

 

Les flamands roses andins tirent leur couleur des micro-organismes leurs faisant offices de repas. Le Laguna Colorado quant à lui tire sa couleur des roches volcaniques s’effritants au fil des ans.

 

Au point culminant de la région du sud ouest de la Bolivie, une multitude de geysers dégazent des odeurs de soufre. Fumées et cratères sont au rendez-vous. A 4950 m d’altitude, l’oxgyène manque de vous faire valser mais favorise le développement des globules rouges, qui améliorent votre résistance à l’effort. C’est pourquoi les sportifs vont s’entrainer en altitude.

 

 

la dernière ligne droite vers Uyuni traverse plusieurs canyons de roches volcaniques, perdus au milieu des plaines de l’Altiplano. Curieux que ce décor qui laisse à chacun l’imagination d’y voir des formes divagues. C’est l’occasion de se percher sur ces hauteurs, et pour notre guide Hilario de nous montrer ses talents de voltigeurs. A croire que le vertige n’est pas un attribu bolivien.

 

Aux portes d’Uyuni, un gigantesque cimetière ferroviaire retrace les différentes évolutions des trains boliviens. Intriguant et fantomatique, ce lieu est le terrain de jeu de graphistes. Une entrée révélatrice vers cette ville étape, qui ne vit que par son Salar, à la fois triste et sans réelle vie ni intérêt.

 

 

Vos reporters sur place,

 

MG-MT

 

 

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3 réflexions au sujet de « De Tupiza à Uyuni : Sur la piste des joyaux boliviens »

  1. Vos photos sont de plus en plus belles… Où cela va t’il s’arrêter ?! Article simple mais instructif. Notre week-end parisiens entre Bretons nous a vu unanime sur la qualité de votre boulot. BJ :)

  2. Je découvre ce reportage paru avant notre départ,que de beauté à l’état pur et quelle étrangeté!!!!! A voir ces paysages merveilleux on voudrait partager ce voyage avec vous;mais le souffle nous manquerait,déjà l’expérience Mexicaine,nous a montré nos limites pour l’altitude.Qui veut voyager loin ,ménage sa monture!!!!!!!!!
    Gros bisous ,je passe au reportage suivant.

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