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Un passage éclair par Salta, capitale du nord de l’Argentine, porte de la culture indigène et des peuples originaires, nous réconcilie avec l’ambiance gaucho. Même si elle garde son côté métropolitain, la ville vit au fil du climat en cette période de pluie, les rues sont peuplées puis désertées, le marché bat son plein à partir de 18h.
D’ici partent les expéditions vers toutes les beautés des alentours. Au sud, la Quebrada de las Conchas offre un paysage montagneux, déchiqueté, oú les fleuves font la loi et emportent les routes dans leurs lits en période de crue. Au delà se dessinent les Vallées Calchaquies, oú la fertilité verdoyante des sols propose de nombreux crus vinicoles.
Cap au nord pour les adeptes des paysages secs et rocailleux. Les cactus fleurissent, la sécheresse les transforme même en bois dur très utile pour toute construction ou décoration. C’est le début du parcours de la Quebrada de Humahuaca, qui traverse sur une centaine de kilomètres des montagnes aux couleurs variées, usées par l’érosion et le vent chaud.
De Pumamarca à Humahuaca, la roche rougeoie, la montagne aux sept couleurs parait tombée du ciel telle Ayers Rock en Australie. 7 couleurs pour 7 roches minérales différentes, chacune marquant son époque. Le paradis du géologue aguéri!
A mi-chemin d’Humahuacua, la ville de Tilcara nous accueille avec ses petits diables. Ici le Carnaval est la fête de l’année, et dure plus d’un mois. Malheureusement pour nous, nous arrivons deux jours après la fin des manifestations…ou presque puisqu’en fait plus d’une semaine de rab de carnaval vient d’être ajoutée… Oui la fête ne s’arrête jamais!
Une fois le carnaval enterré, chacun repart à son activité, nous continuons d’arpenter la route qui nous mènera directement en Bolivie. Un passage par Le fort de Tilcara, le Pucará, forteresse Omaguaca, construite il y a environ 900 ans et culminant a 2450 mètres d’altitude.
Un peu plus au nord, à quelques kilomètres de la frontière bolivienne, le Lago Pozuelos offre une importante biodiversité. On y rencontre des lamas, des moutons, mais surtout beaucoup « d’oiseaux aquatiques » (44 espèces). En particulier, ce lac constitue l’une des plus grandes réserves de Flamants (roses, mais pas seulement!) d’Argentine. Un vrai bonheur pour les ornithologues. En plus, on est tout seul!
Premier passage à 4000m en suivant une longue piste sinueuse, à flanc de montagne. Au bout du compte, un cul de sac, la route s’arrête aux portes du village d’Iruya. Encaissé dans une vallée verdoyante, Iruya est un petit village perdu, encore préservé du tourisme. On se demande même comment la population est venue trouver refuge ici…
Vos reporters sur place,
MG-MT
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Je viens de me régaler avec le reportage sur la quebrada de humhauca.Un véritable joyau que cette montagne aux sept couleurs;Vous devez en prendre plein les mirettes,tu cours presqu’aussi vite que le lama mon petit Maxime!Les petites frimousses des enfants sont superbes.Qu’elle immensité vous parcourez,les gambettes doivent êtres lourdes le soir.
Bises à vous deux ,je vais me jeter sur les reportages suivants.
Mamie
Les couleurs sont vraiment magnifiques tant dans les paysages que dans les tissus et les costumes. Les enfants sont touchants, leur avez-vous parlé ?
On se demande comment Iruya a pu aller se percher sur ce rocher.
Bravo pour les images encore une fois si bien accordées à la musique.
Merci de nous faire partager tout cela.
Bisous
Pourquoi ne pas adopter un lama pour porter vos bagages?Les molets doivent êtres durs le soir mais toutes ces belles rencontres doivent vous faire aller encore plus loin Pour vous et surtout pour nous.Vivement les prochains reportages .Bonne route à vous et belles rencontres Papy Paul.