La Paz-Sucre, Sucre-La Paz, à qui le pouvoir?

 

 


 

L’histoire bolivienne, depuis son indépendance, a vu les deux empires citadins se disputer les pouvoirs de la république. Sucre est bien la capitale constitutionnelle, mais le siège du gouvernement (pouvoir législatif et exécutif) est à La Paz. Cette migration du pouvoir vers les hauteurs de La Paz, survint à la suite de la guerre fédérale de 1899 perdue par Sucre. Seul le siège du pouvoir judiciaire demeura à Sucre quand les politiques fuirent le parlement bolivien, réduit désormais à l’Etat de musée.

 

Aujourd’hui, ces deux cités jumelles sont pourtant très contrastées. La Paz est dix fois plus peuplée mais Sucre garde une qualité de vie nettement supérieure. Un monde étudiant s’y est développé, une effervescence s’est répandue dans la ville. Les touristes apprécient et partent en excursion à la rencontre des cratères des alentours. Pendant ce temps, les rues sont bondées toute la journée, l’ambiance joviale, redorant le blason d’une ville au passé argenté.

 

 

 

Face à elle, La Paz joue la carte économique. Même si son emplacement peu stratégique, dans une cuvette dessinée par le relief, la coupe du reste du pays lors des mouvements sociaux, la ville voit se mélanger modernisme, colonialisme et main d’œuvre abondante. En fin de journée, toute les classes de la population se croisent et s’entrecroisent au coin des marchés qui ont dressé leur tréteaux. La Paz vit par ses locaux. Malheureusement, depuis les hauteurs de l’Altiplano, les campesinos (paysans) rejoignent les hauteurs de la pauvreté en s’entassant sur les flancs de la cuvette.

 

 

Dans un pays très marqué par les cultures indigènes, son président Evo Morales a reconnu la pluri-nationalités. La Paz et Sucre représentent ce mélange national, mais sont-elles vraiment les garants d’une innovation sociale? Les inégalités sont toujours fortes en Bolivie, et on accuse son premier président indigène issu du mouvement paysan d’accorder trop son importance à cette cause. Les villes grondent au son des manifestations, fières de leurs revendications sociales. La Paz et Sucre sauront-elles mener le pays vers les chemin de la gloire?

 

Vos reporters sur place,

 

MG-MT

 

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5 réflexions au sujet de « La Paz-Sucre, Sucre-La Paz, à qui le pouvoir? »

  1. Magnifique vidéo,la musique est bien choisie,ça nous permet de découvrir la Bolivie pays qui parait attachant ,les gens ont l’air sympa et nous découvrons des visages nouveaux,de plus ils ont de beaux chapeaux je ne sais pas comment ils tiennent sur leurs têtes ,ils semblent trop petits
    bisous
    Les photos aussi sont belles.

  2. Fred: Salut colloc je viens de faire découvrir ton site à Marjorie elle est omnibulée.
    Marjo: Très bellles photos, je viens de découvrir que tu étais parti te promener à l’autre bout du monde! t’aurais pu m’inviter quand même! :-) Que lo paseis muy bien chicos!

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