Arequipa – Canyon de Colca : L’envol du condor

 

Voleuses de vedettes, Lima et Cusco couvrent l’intérêt premier des visiteurs du Pérou. Arequipa reste la troisième ville de la partie sud du pays à découvrir. Au pied du Volcan Misti, c’est le point de départ vers le Canyon de Colca.

 

Méconnu du grand public, il n’en demeure pas moins le canyon le plus grand du monde par sa profondeur. Une longue traversée accrochant les 5000m mène à la ville de Chivay, porte du canyon.

 

 

La route se suspend ensuite autour des lacets qui grimpent vers les hauteurs. A l’arrivée, c’est l’envol du condor. Avec une envergure atteignant les 3m, l’oiseau longe les falaises, surprend les courants chauds pour gagner en altitude et finit par flâner devant les photographes avant de replonger sur ses proies.

 

A la manière péruvienne, Arequipa arbore un centre historique mêlé de colonialisme. Organisée autour de la Plaza de Armas toujours agréablement décorée, les arcades des alentours limitent la pénétration de la chaleur au sein des bâtiments. Ces allées piétonnes sont dynamiques, la jeunesse s’émancipe dans les artères publiques, parade dans les lieux de rencontres.

 

 

 

 

En plein cœur de la ville, le couvent de Santa Catalina est si vaste qu’il est semblable à une véritable cité avec ses rues, ses jardins et ses parcs. Construit en 1579, ce labyrinthe de couleur n’a pas l’apparence de son austérité passé. Jusqu’en 1970, il accueillait 450 recluses sans aucun contact avec le monde extérieur. Transformé en musée, le couvent est désormais le lieu le plus visité de la ville.

 

Arequipa vit, survit parfois. Au détour d’une route, nous voilà si proche du quartier de Cono Norte, immense bidonville du nord de la ville. Ici, les réalités ne sont pas les mêmes. L’eau potable n’est pas d’actualité, la poussière remplace les routes. le gouvernement et l’Eglise poussent la natalité qui ne tend qu’à appauvrir la population et à grossir ces banlieues délaissées. Les politiques sociales ne sont pas au rendez-vous. A qui la faute?

 

 

Au milieu des tôles, des couleurs vives réveillent le quartier. C’est ici qu’œuvre depuis plus de 30 ans l’association « les enfants du soleil », à qui nous consacrerons un article et une vidéo exclusive dans un futur proche. Ces couleurs, elles proviennent du centre éducatif et nutritionnel pour les enfants du quartier, qui éblouissent de spontanéité, vivacité et d’envie dans leurs uniformes d’écoliers.

 

 

Vos reporters sur place,

 

MG-MT

 

 

Il n'y a pas d'article complémentaire.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>